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A propos

 Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris en 2003, Julien Mulot a très tôt découvert que ce qui l’intéressait dans le théâtre était ce qu’il produisait en nous plutôt que ce qu’il produisait de nous.

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 Ainsi tout en continuant une carrière de comédien, il a rapidement proposé du coaching par l’improvisation théâtrale auprès de différents publics. Il fallait alors penser une approche, il était loin d’imaginer un jour proposer sa propre méthode : la méthode AMAS

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 Depuis plus de 20 ans, Julien Mulot accompagne à la découverte, à la connaissance, et à l’acceptation de soi. Il nous apprend à nous rassurer pour mieux rassurer les autres.

Faire comprendre à chacun que ce n’est pas le monde qui nous construit mais bien nous qui construisons notre propre monde.

Nous redonner le pouvoir de maîtriser notre existence car nous sommes tous acteur de notre vie.

 

 Sénèque disait il y a plus de 2000 ans :

 

« La vie est comme une pièce de théâtre :

Ce qui compte ce n’est pas qu’elle dure longtemps,

mais qu’elle soit bien jouée. »

 

 Mais pour qu’un acteur existe, il lui faut un metteur en scène, et pour qu’un metteur en scène existe, il lui faut un auteur. Et pour que ceci soit vu et apprécié, il faut un spectateur. Et si être acteur de sa vie consistait à être les 4 à la fois ?

 

Par des règles simples et une approche nouvelle, retrouvez votre confiance, faites de vos émotions votre meilleur atout, gagner en liberté, construisez et acceptez votre propre monde.

"Ce n'est pas le monde qui nous construit mais nous qui construisons notre propre monde"
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Julien MULOT

Mon histoire

La méthode AMAS résulte de 30 ans de pratique théâtrale au service de différents publics.

 Tout en ayant joué pendant de nombreuses années dans des spectacles traditionnels, très vite j’ai éprouvé la nécessité de me diriger vers l’accompagnement des autres.

 La pratique du théâtre m’ayant énormément apporté sur le plan personnel, je souhaitais partager ses bienfaits avec des publics fragiles. Il fallut alors penser une approche, j’étais loin d’imaginer un jour proposer une méthode. C’était le début d’une longue aventure qui commençait.

 

 De nature très réservée et timide, mes parents m’intégrèrent à l’âge de 12 ans dans leur troupe de théâtre amateur, ce sera, dirent-ils, pour « ton bien ». Dans cette petite troupe beaujolaise, ma mère concevait la scénographie et les costumes et mon père s’attelait à la technique. L’entrée dans ce nouveau monde fut une révélation pour moi. Le théâtre me donnait à découvrir des émotions et des sentiments jusqu’alors insoupçonnés en moi. Le travail sur scène m’ouvrit les portes de ma propre compréhension et naquit alors une grande confiance en moi, celle-là même qui me permis des années plus tard, de m’accepter et de m’affirmer.

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 Mais les bienfaits insoupçonnés du théâtre sont étroitement liés à la personne qui vous l’enseigne. J’eu la chance de passer toutes ces années auprès d’Alice, institutrice exceptionnelle, reconnue pour sa pédagogie d’avant-garde, et metteur en scène de la troupe. C’est à ses côtés, et jusqu’à l’âge de 19 ans, que chaque année nous montions une pièce. Et chaque année était comme une nouvelle découverte de moi-même. J’avais la chance de voir ce que la pratique du théâtre, menée par cet œil averti, transformait en chacun de nous. Je décidais alors d’en faire mon métier.

Alice me fit travailler mes scènes et me donna la réplique à Paris. Je voulais devenir acteur. Rentré au Cours Florent, le prestigieux Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris me reçut 2 années plus tard. Mais ces années d’école, même si elles me donnèrent tant à apprendre, furent douloureuses. Ce furent, ce que j’appellerai ensuite, « mes années du théâtre de l’égo ». Pratiquer le théâtre comme une course folle pour atteindre la reconnaissance et gagner la réussite, ce n’était pas pour moi. Ce qui m’intéressait dans le théâtre n’était pas ce qu’il produisait de nous mais ce qu’il produisait en nous.

 

Se découvrir, se connaître, s’accepter, se rassurer pour rassurer les autres, voilà ce que le théâtre signifiait dans ma pratique.

Lors de ma deuxième année de conservatoire, on me proposa alors de monter un atelier théâtre, pendant un été, avec des enfants déshérités dans un centre de vacances de la CAF. Ce fut une véritable révélation. Le mot théâtre prenait alors tout son sens. Maintenant c’était moi qui donnais aux autres à exister, à se découvrir, à s’accepter.

Je continuais le conservatoire, jouait mon premier spectacle au théâtre Marigny aux côtés de Robert Hossein. Tout fonctionnait bien, très bien pour moi mais je n’étais pas accompli, il y avait comme un manque en moi. L’année suivante, après avoir joué dans un difficile spectacle, commandé par le Festival In d’Avignon, je décidais de quitter la France pour mon pays de cœur, l’Inde. Je voulais partir un an, finalement j’y resterai 7.

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 Durant ces années d’enseignement du théâtre pour le compte de l’EFIB (Ecole Française Internationale de Bombay), j’eu la tâche d’intervenir une année durant dans une prison pour enfant. Ce fut ma première véritable réflexion sur l’importance de la pratique théâtrale et les prémices de la naissance d’une méthode. Jusqu’alors je constatais ses bienfaits mais n’avais jamais véritablement analysé sa mécanique, les choses se faisaient d’elles-mêmes car ceux que j’accompagnais étaient et vivaient comme moi. Mais là, en plein cœur de Bombay, je me retrouvais face à 25 enfants, âgés de 6 à 17 ans, incarcérés avec 140 autres mineurs, qui ne savaient ni lire, ni écrire, ne parlant que le hindi (que je parlais moi-même après l’avoir appris à l’INALCO (Institut National de Langues et Civilisations Orientales de Paris)).

 Le théâtre implique le texte qui implique de savoir le lire. Il n’était alors pas possible de pouvoir le pratiquer avec ce public analphabète. Il fallait alors trouver un autre moyen. L’improvisation sera alors la solution. Et ce sera cette même improvisation qui deviendra plus tard le cœur même de ma méthode. C’est grâce à ces mômes d’une prison de Bombay que j’ai pu concevoir mon approche et accompagner jusqu’à aujourd’hui tant de gens.

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 Revenu en France, et tout en continuant ma carrière d’acteur, on me confia l’accompagnement d’adolescents suicidaires coupés de leur famille qui vivaient dans une maison de soins à la frontière suisse. La plupart y était pour une année scolaire. Ces jeunes me donnèrent à comprendre combien nos émotions sont le produit d’une mécanique, nous sommes des machines à émotions. Si nous en comprenons le fonctionnement alors nous devenons maître des émotions que nous produisons.

 Toujours grâce à l’improvisation théâtrale, j’avançais, aidé par mes jeunes vers la mise en évidence d’un système. Sans véritablement le dénommer ainsi, mon approche s’apparentait de plus en plus à une méthode de développement personnel que je construisais grâce à l’improvisation théâtrale. 

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 Apaiser, guider, donner confiance, faire rêver, donner la possibilité de comprendre que tout est en nous, que nous sommes notre meilleur guide et qu’il n’y a besoin d’aller chercher nulle part ailleurs qu’en nous.

Au fur et à mesure des rencontres dans mes accompagnements, sans cesse revenait auprès de mes stagiaires, le même besoin, la même attente : Je veux devenir acteur de ma vie. Il fallait trouver le moyen d’y répondre.

Comment devenir acteur de sa vie ?

Je commençais alors à travailler avec des demandeurs d’emploi primo arrivants en Seine-Saint-Denis.   L’administration même me demandait de les rendre acteur de leur vie. Je proposais par l’improvisation, de les mettre en situation, cela commençait par l’apprentissage des bases de la langue puis comment trouver un emploi, comment garder un emploi, comment faire d’un « loin de chez soi », son chez soi. Sans cesse je pensais à cette demande commune, Devenir acteur de sa vie. Comment y parvenir ? Mais d’ailleurs qu’est-ce que cela signifie être acteur de sa vie ?

Et puis un jour, alors que je m’apprêtais à monter sur scène, Être acteur de sa vie me revint à la figure tel un boomerang. Comment être acteur sans un metteur en scène ? Comment être metteur en scène sans un auteur ? Comment être auteur sans spectateur ? Mais bien sûr, la réponse était là. Être acteur de sa vie sans metteur en scène, sans auteur et sans spectateur c’est comme être footballeur sans ballon ni terrain, c’est-à-dire que l’un ne peut exister sans les autres. La voilà la réponse : pour être Acteur de sa vie, il faut en être également l’Auteur, le Metteur en scène et le Spectateur (AMAS)

Je venais de trouver la réponse tant attendue, il ne me restait plus qu’à explorer et à mettre en place la méthode qui suit.

 

Depuis plus de 5 ans, Julien Mulot est coach indépendant auprès de demandeurs d’emploi qu’il accompagne sous forme d’atelier en présentiel ou en visioconférence. Il les aide, à partir de sa méthode, à leur redonner confiance et à appréhender le monde (du travail) d’un autre œil.

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